Dératisation

Mieux comprendre les nuisibles pour une bonne dératisation à Paris

A ce jour, dans le monde, nous pouvons compter 1 793 espèces de rongeurs. Ces espèces sont distribuées en 418 genres et 29 familles. Les rongeurs sont présents sur tous les continents et ont colonisé pratiquement toute la planète.

Ils constituent 40% des mammifères et ont une dentition hypsodontes, c’est à dire à croissance continue. Ils sont donc obligés de ronger, même sans avoir faim. En milieu urbain, nous pouvons considérer comme nuisibles les insectes et rongeurs qui nuisent à notre santé, notre sécurité et éventuellement à notre confort.

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Leur rôle dans l’écosystème consiste en la dégradation des déchets, ou surplus , produits par la végétation et les autres êtres vivants. Le principal intérêt de la lutte raisonnée est bien évidemment la préservation de l’environnement et de sa biodiversité, même en ville, puisqu’en effet, rongeurs et insectes y jouent leur rôle de recycleurs, notamment dans les égouts et les déchetteries. Une dératisation ne doit donc pas être faite n’importe comment.

Tout ce qui est comestible et odorant les attire, que ce soit des stocks de grains ou des ordures. Leur taux de reproduction augmente d’ailleurs proportionnellement à la nourriture disponible, alors qu’en toute logique, il décline quand elle manque. Un petit conseil, n’attendez pas une invasion de rongeurs pour entamer une campagne de dératisation curative. Une dératisation préventive permet de limiter l’arrivée d’une infestation massive

Les rats et souris sont les seuls rongeurs « commensaux », c’est à dire qui vivent aux dépends des hommes. De nos jours, dans nos cités, nos magasins, silos et usines, les principaux méfaits dus aux rongeurs urbains ne sont pas vraiment la dégradation de nourriture, mais plutôt les dégâts causés aux installations électriques.

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Heureusement, d’un côté, que les rongeurs passent 60 à 75% de la journée dans leur nid ou terrier, ils n’en sortent que pour manger, boire ou ronger, ou parce qu’ils en ont été délogés. La vie des rongeurs est conditionnée par la nourriture disponible et les possibilités de nidification. Ils se reproduisent ainsi en plus grand nombre et plus souvent en période d’abondance lors des épisodes de carence alimentaire.

Ils prospèrent logiquement davantage dans un milieu quasiment dépourvu de prédateurs, comme la ville. C’est également pour cette raison que des souris peuvent venir vous rendre visite dans vos habitations surtout en période hivernale, cherchant un endroit plus chaud et sec pour y faire un nid.

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La fécondité des rongeurs est ainsi comprise entre 3 à 10 générations par an et des portées de 3 à 10 petits, chiffres qui peuvent exceptionnellement monter à 12 petits, 12 fois dans l’année. Autant vous dire qu’une dératisation sur un site très infesté sera plus longue qu’une dératisation dans un grenier.

La souris est 4 fois plus active que le rat. Un rat consomme 10% de son poids par jour et métabolise jusqu’à 80% de ce qu’il a ingéré. Leur gros appétit est le point faible des rongeurs, c’est donc en les attaquant sur le terrain de la nourriture que la dératisation a le plus de chances de réussite. Inutile d’espérer un jour chasser définitivement les rats de notre environnement . Ils savent instinctivement que la prédation dont ils sont l’objet ne met pas en péril la pérennité de leur espèce.

En savoir un peu plus sur la souris et le rat et la dératisation à Paris

Bien qu’omnivore (se nourrit d’aliments d’origines animale et végétale) et capable de s’adapter à toutes sortes de situations, la souris est plutôt granivore (se nourrit de graines), le rat noir plutôt granivore et frugivore (se nourrit de fruits mûrs) et le surmulot plutôt carnivore (se nourrit de chairs ou tissus d’animaux vivants ou morts), son régime alimentaire est très proche de celui du chat.

Une bonne dératisation doit donc prendre en compte ces différents régimes alimentaires. D’où l’intérêt de bien identifier le type de rongeur à traiter, afin de proposer une dératisation la plus efficace possible.

Comme tous les mammifères, les rats et souris se toilettent souvent, en utilisant leur langue et leur grande souplesse pour atteindre presque toutes les parties de leur corps. Le toilettage mutuel complète ces pratiques d’hygiène. Ils séparent également leurs lieux de vie de leurs lieux d’aisance. Les déjections, se trouvent donc sur la zone d’activité, devant les terriers, nids mais quasiment pas à l’intérieur de ceux-ci.

La dératisation doit donc se faire à la fois sur la zone d’activité des rongeurs et le plus proche possible du nid. Le dératiseur va chercher à trouver le nid, car en toute logique, plus on leur apporte de la nourriture proche, plus la dératisation a des chances d’exceller.

L’évolution du mode de vie urbain fait qu’au cours du temps, les greniers abritent de moins en moins de nourriture et de plus en plus de vieux chiffons, papiers et mobiliers, ce qui provoque le déclin des rongeurs dans ces derniers..

En revanche, les égouts qui se généralisent et les déchets de l’alimentation humaine, qui comprennent de plus en plus de viande, attirent rat, surmulot, qui est aujourd’hui le rongeur commensal urbain le plus commun au monde. En phase de migration (suite à la réduction des ressources vitales comme suite à des travaux qui les délogent) les rats ne se reproduisent pas et meurent en plus grand plus nombre.

Leur vue est faible et en niveaux de gris et blanc très contrastés, ce qui permet aux muridés d’être à l’aise dans la pénombre et donc plutôt actifs en soirée et la nuit. Leur ouïe est excellente et très sensible aux ultrasons et infrasons. Les surmulots utilisent aussi une forme d’écholocation pour communiquer dans l’obscurité totale.

L’odorat est le point fort des rongeurs, qui vivent en fait dans un monde d’odeurs, au sens ou leur perception du monde est essentiellement olfactive. Les vibrisses entourant le museau sont extrêmement sensibles aux moindres mouvements d’air et indiquent avec une grande précision la direction et la distance ou se trouve la source d’odeur perçue. Une bonne dératisation doit donc donner envie aux rongeurs d’aller consommer cet appât, avant même de chercher de la nourriture ailleurs.

C’est pour cette raison que les rats qui ont les vibrisses très abimées ont d’ailleurs plus de mal que les autres pour s’alimenter et se déplacer. Cet odorat est 10 fois plus sensible que celui du chien, qui est lui-même 100 fois plus développé que celui des humains.

On peut en outre considérer que les rongeurs ont tout de même un fin palais, ils ne se jettent pas sur ce qui se présente en premier et choisissent en fonction de leur odorat, même si cela se trouve au milieu ou au fond d’un container. Ils peuvent ainsi trier les éléments d’un repas et éviter des granulés empoisonnés.

Donc non, une dératisation n’est pas si simple que cela pourrait laisser paraître. Le problème notamment de la concurrence alimentaire est à prendre constamment en compte lors d’une dératisation (inappétence de l’appât proposé). Un individu qui perçoit l’odeur d’un aliment dans l’haleine et le pelage d’un compagnon en bonne santé, est en confiance pour consommer à son tour cet aliment.

Les souris et les rats ne vomissent pas, aussi goûtent-ils longuement un aliment inconnu avant de l’avaler. Les rats ont ainsi un véritable côté gourmet puisqu’ils choisissent leur nourriture quand il y a profusion d’aliments. On peut ainsi en revenir à l’importance des appâts proposés, pour une bonne dératisation, le dératiseur va devoir inspirer confiance aux rongeurs, qu’ils ingèrent rapidement cette nouvelle nourriture. Plus un rongeur est en confiance, va consommer les appâts, plus ses compagnons feront de même. La dératisation totale du site sera donc plus rapide.

Leurs capacités cognitives se manifestent par la méfiance envers tout ce qui est nouveau dans leur environnement. Dans un milieu calme ou les activités et odeurs humaines sont rares, les rats mettent en moyenne trois jours pour goûter une nourriture inconnue . Dans un contexte plus animé, comme les trottoirs de la ville ou un centre d’incinération, ils mangeront immédiatement une nouvelle nourriture, pour peu qu’ils la trouvent à leur goût. Une dératisation peut donc avoir lieu dans n’importe quel endroit, seules les techniques de dératisations vont légèrement changer.

Les rats mémorisent les éléments d’un parcours vers la nourriture et la boisson, afin de pouvoir le faire en retour, d’où un comportement routinier qui se manifeste par des pistes de cheminement bien visibles. Ces facultés limitent donc l’efficacité de certaines techniques de dératisation, notamment le piégeage classique et l’utilisation de poisons à action rapide.

Les cris de peur et d’affolement d’un rat emprisonné dans une nasse, collé sur de la glu, ou se tordant de douleur sous l’effet d’un poison aigu, stimulant les capacités cognitives des autres rats : ils associent la vue de la nasse, de la plaque de glu ou de l’appât, son odeur, la sensation tactile procurée sous le museau et le pelage, au mal-être du compagnon.

C’est pour cela que nous tentons d’améliorer au quotidien nos techniques de dératisation; notamment au niveau de la mise en place des boîtes d’appâtage, dans le but d’obtenir une dératisation totale de plus en plus rapide.

La souris, elle, présente mois de capacités cognitives que le rat, bien qu’elle apprenne à éviter des plaques de glu ou des tapettes, car elle est plutôt curieuse de ce qui est nouveau dans son territoire. Pour autant, elle ne se jette pas non plus sur n’importe quelle nourriture et a tendance également à choisir entre plusieurs repas possibles.

– Le toucher fait partit des sens plutôt réduit chez les rongeurs. C’est avec le museau et leurs vibrisses (moustaches) que les souris et rats explorent leur environnement. Ils utilisent aussi le « toucher » du pelage en rasant les murs lors de leurs déplacements et la sensibilité des coussinets de leurs pattes. Ainsi, pour une dératisation réussie, le dératiseur proposera ses appâts aux rongeurs en les plaçant le long des murs, sur leur chemin.

Les rongeurs vivent en colonie qui, généralement regroupent trois générations et comptent une vingtaine d’individus. Les plus petits en comptent trois, les plus grandes une centaine. Ce groupe est hiérarchisé sur le critère de la force physique seule.

Ce qui conditionne trois niveaux :

  • Les murines dominants (alpha)
  • Ceux de second rang (bêta)
  • Et ceux de dernier rang (oméga)

Les bagarres fréquentent qui animent la vie des colonies de rongeurs servent essentiellement à valider les statuts (alpha-bêta-oméga) qui ne sont pas figés. Un jeune rat, mâle ou femelle, commence toujours sa vie en « oméga », en grandissant il devient « bêta », et parfois « alpha ». En vieillissant, le rongeur va faire chemin inverse, il redevient « bêta » puis « oméga ».

Chez les rongeurs, la hiérarchisation sociale basée sur la force assure la survie des plus forts et donc de l’espèce. En effet les mâles et femelles les plus forts se reproduisent entre eux et accèdent à la nourriture en premier. C’est d’ailleurs plus souvent avec les « omégas » que la dératisation débute. Ils sont les premiers à venir consommer les appâts.

Si vous apercevez des rats en plein jour, alors qu’il n’y a pas de travaux ou d’activités humaines susceptibles de déloger les colonies installées, ce sont généralement des rats de dernier rang, obligés d’affronter le jour et ses dangers pour trouver pitance. Les rats dominants les repoussent des points de nourrissage, car comme tous les mammifères, les rats aiment manger en paix, et ce pareil pour la dératisation.

Chez les rats, un « goûteur » est désigné, à moins qu’un rat dominant (alpha) soit affamé et s’arroge le droit de goûter en premier la nourriture peu appétissante proposé par un dératiseur, autrement c’est le rôle d’un rat dominé (oméga), toujours affamé, qui se résout à calmer sa faim avec un appât peu avenant, après que ses congénères aient mangé toute la nourriture saine disponible, sans rien lui laisser. La dératisation ici, est donc plus directe et efficace car ce « goûteur » n’a d’autre choix que de consommer l’appât.

A considérer tout de même, la hiérarchie sociale des rats n’est perceptible que sur des sites ou les ressources trophiques sont limitées. La ou la nourriture abonde et les possibilités de nidification sont importantes, les comportements agonistiques sont exceptionnels. C’est donc ici que le rôle de la dératisation sera importante et attendue, le dératiseur va devoir attirer ses proies sur ses appâts alors que ces dernières avaient de quoi se nourrir.

Les souris, quant à elles ne présentent pas aussi nettement une hiérarchisation sociale. Comme chez les rats, ce sont les mâles qui assurent la protection des ressources vitales. Les rongeurs ne se déplacent « qu’utile ». Moins ils ont de chemin à parcourir, moins ils s’exposent à la prédation.

Encore une fois, le rôle de la dératisation sera très important, le dératiseur va devoir proposer des appâts proches du nid, sur leur chemin afin que ces derniers soient consommés sans que nos souris prennent le moindre risque en s’aventurant ailleurs. Elles vont manger, boire, s’occuper des petits, copuler, dormir, chercher un nouvel emplacement pour un terrier ou un nid, explorer un nouveau territoire, mais ne se promènent jamais.

En France, les principaux rongeurs urbains et suburbains sont :

  • Lérot
  • Mulot
  • Souris
  • Rats noirs
  • Surmulot
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Les endroits ou déloger les rats et les souris

Les « chambres » permettent aux rats et surmulots de se regrouper pour dormir les uns contre les autres, se tenant ainsi mutuellement chaud. Une bonne dératisation va donc se faire le plus proche du nid, dans le nid même si possible.

En milieu urbain, bien que la prise en compte des courants d’air dominants se vérifie parfois, les terriers sont creusés partout ou les rats se sentent à l’abri et parfois sans sorties secondaires. La ou les rats ne peuvent pas creuser, comme dans le béton, ils peuvent tout à fait se tenir groupés sans avoir aménagé quoique ce soit en certains endroits abrités et isolés, ou hommes et prédateurs ne circulent pas (caves HLM condamnés, immeubles vides ,égouts…).

Dans ces conditions, il n’y a pas de reproduction (impossibilité pour la mère de protéger ses petits), il faudra donc en profiter pour faire une dératisation rapidement, pendant que l’infestation n’est pas encore à un stade développé.

Les rats peuvent très bien nicher dans du polystyrène, dans la laine de verre d’isolation de plafond. Les nids des souris et rats sont le fait des rats noirs et souris. Ils sont construits au sec, hors sol pour les rats, et aménagés avec des chiffons, papiers, feuillages secs…La encore, une bonne dératisation aura pour objectif de proposer des appâts le plus proche du nid possible.

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